|
||||
Magenta Blues est un collectif d’artistes peintres et sculpteur issus de l’Atelier de Francine Labelle, jadis à Montréal sur le boulevard St-Laurent et depuis lors, devenu l’Atelier Labelle Durand à Saint-Didace dans Lanaudière. Les membres ont suivi les cours de dessin d’observation, de modèle vivant et de peinture d’observation et abstraite pendant de nombreuses années …et sont devenus des artistes de niveau professionnel en continuant toujours à explorer dans leur création. Pour la petite histoire …. Le plaisir à l’époque de se retrouver ensemble les vendredis soirs pour peindre a conduit à une envie d’exposer au Belgo. Il nous fallait trouver un nom pour le collectif . C’est Yves Durand qui, en pleine nuit a eu l’éclair de génie: Magenta pour la couleur rouge et Blues parce qu’on écoutait beaucoup de musique en peignant - pas nécessairement du jazz - mais la couleur sonnait bien… pour des coloristes . Voilà. Les artistes de Magenta Blues sont maintenant dispersés dans la province, mais on se stimule sur Instagram et Facebook et on se crée des événements-expositions entre autres chez Nathalie Garceau à son atelier-école sur Fleury à Montréal. Le credo de Magenta Blues. Nous sommes éminemment coloristes en peinture. Ce qui veut dire que la couleur est structurante : si on photographie le tableau en noir et blanc ( photographie et non photocopie!) et qu’on ne perd pas d’informations, le tableau est colorié, mais la couleur n’est pas structurante… Le tableau est donc construit avec la couleur et non seulement avec la « valeur » : foncé-pâle . C’est pourquoi on élimine le noir. Comme Cézanne ! Il y a des foncés « chauds » et des foncés « froids »… c’est beaucoup plus jouissif ! Par ailleurs, il n’y a aucune restriction de couleurs ou de pigments : c’est la totale ! Pour ce qui est de la « forme » : dessin, sculpture… C’est par la perception de l’espace dit « négatif » - la forme d’à côté - le « vide » (Betty Edwards) que le tableau, le dessin ou la sculpture se structurent et ceci, à temps plein, créant pour l’artiste une sensation puissante d'aventure et de plaisir… Et pour la personne qui regarde ensuite le tableau, une aventure perceptuelle intrigante qui la fait voyager en «onde alpha» (Betty Edwards) éminemment tonique… si on accepte, évidemment, de se faire prendre ! C’est cette perception de l’espace négatif qui nourrit la sculpture - dans l'imprévisible. |
||||
|